Mercredi 3 novembre 2004
Au moment où j’écris je suis en pleine phase de désintoxication, bref, j’essaye d’oublier. Il a répondu à mon message, à peine une heure ou deux après que je l’ai écrit. Il a répondu pour me dire que c’était finit. Et maintenant quand je regarde tout ce que j’ai pu écrire ces derniers mois ça fait tout drôle de se dire que c’est finit. Je ne parlerais plus de lui, il va sans doute y avoir un grand vide dans ma vie pour un moment plus ou moins long je sais pas encore.
La réponse m’a fait très mal, mais ce n’était qu’un début…l’absence que l’on ressent les jours qui suivent, les souvenirs qui affluent de partout, les photos qui traînent encore sur le bureau. Autant de petits détails qui font mal, très mal. Pendant une semaine je peux affirmer avoir été un fantôme. Ni plus ni moins. J’ai maigri, j’ai pleuré. Le plus difficile étant d’accepter. Quand on vous annonce ça comme ça, sans vous laisser le choix, ça fait toujours très mal.
J’ai cru lire entre les lignes qu’il avait compris que je souffrais de son absence, et qu’il ne pouvait pas le supporter, c’est la raison de sa décision. C’est vrai, certes, mais ce n’est pas une raison. Chaque couple quand il est séparé souffre, ça n’est pas pour autant qu’ils arrêtent de s’aimer. Il dit aussi qu’il a du travail, qu’il manque de temps. Je le comprends, ça m’étonne moi-même mais je le comprends. Je n’ai pas voulu m’accrocher, alors je lui ai renvoyé un mail ce matin, pour lui dire que je le laisse partir. Curieusement ça m’a fait moins mal que prévu, au contraire je me suis sentie soulagé de l’avoir envoyé. Il faut dire que la veille j’ai complètement craqué…mais alors complètement…écroulée en larmes sur mon lit, sans pouvoir arrêté de pleurer, tout est partis, je crois que pour la première foi depuis le fameux mail j’ai vraiment tout laisser tomber.
Ca fait du bien, beaucoup de bien.
En une semaine j’ai redécouvres la puissance de l’amitié, même si elle n’est d’aucune utilité pour le cœur, je pense que moi seule peut arranger les chose, elle m’a au moins aider à penser à autre chose pendant un certain temps.