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vendredi 31 janvier 2004,... le revoir...

Vendredi 31 janvier 2004

La soirée fut…spécial…Le revoir a été dur, mais pas dans le sens ou je l’avais imaginé. Ce n’est pas le fait de le revoir lui qui a été dur, c’est son attitude qui m’a tuée.

Je suis arrivée dans une panique monstre, il est la première personne que j’ai vu. Et la dernière a qui j’ai dis bonjour. Je ne voulais pas, je retardais ce moment là le plus possible. Il a finalement été devant moi, j’ai levé les yeux, pas le choix. Il avait un grand sourire, mais plus le même non, jamais le même. Plus ce chaud sourire d’avant qui me réchauffait si bien. Juste un sourire où se mêlait trac, nostalgie, bonheur, un peu quand même, un sourire d’excuse presque.  Mais un sourire quand même. Bizarrement ce sourire là je ne l’ai pas spécialement aimé, après tout ce que j’avais souffert, l’envie de le frapper m’a effleurer mais je ne pouvais pas. Alors je ne sais plus trop ce que j’ai fais, un sourire aussi je crois, sauf que le mien ne se voulais pas sincère, plutôt absent, voir indifférent. Je n’ai pas regardé sa réaction, j’ai détourné la tête et je suis partie autre part.

Je l’ai évité pendant toute la soirée. Au début c’était pas trop mal, puis petit à petit, au fur et à mesure des verres que je buvais, je suis tombée dans un trou noir, une sorte de torpeur. Je voulais rentrer chez moi, plus de car. Et bien tan pis je serais rentré à pieds si je n’avait pas de si bonnes amies qui veillaient sur moi.

On est sortit dehors, j’ai pleuré, beaucoup. Une amie à moi qui n’appréciait pas tellement la fête m’a proposé d’appeler sa mère pour qu’elle nous emmène chez moi. J’ai dit OK. Mais avant il fallais que je prévienne les autres. Et c’est là qu’on a parlé, je ne le connaissait pas avant, plutôt sympas comme mec, je lui est parlé, parlé, j’ai tout déversé, tout ce qui me pesait depuis longtemps. IL m’a raconté sa vie à lui, un peu, ses expériences. Il m’a dit qu’il ne fallait pas que je parte, pas comme ça. Qu’il fallait que je sois forte et que je reste. C’est un nouvel ami que je vais gardé.

J’ai accepté de rester, au moins jusqu’à minuit. Et je suis restée. Je ne peu pas dire que je me suis spécialement amusée mais je suis restée, je ne lui est pas souhaité la bonne année. En fait il m’a quasiment ignoré toute la soirée. Je crois que c’était bien ça le plus dure, le voir là, sans pouvoir le toucher, comme un mirage, un rêve. Je voyais les autres lui parler, encore toutes ces filles l’entourer. Rien, pour lui je ne suis plus rien.

Il n’a pas retrouvée une autre copine pour l’instant, tan mieux je n’aurais pas supporté de la voir.

Je suis partie avec une copine vers 1h30 du matin, moralement épuisée mais plutôt sereine. J’ai vu, j’ai compris, j’ai accepté. Je suis libre.

 

Ecrit par lively, le Dimanche 2 Janvier 2005, 12:00 dans la rubrique journal.